vendredi 12 août 2016

Léa laurent - De si jolis mensonges ...







Chick-Lit Romance


City Editions
2016
256 pages
16€90


Version numérique : oui







Synopsis

Un brin délurée et paresseuse, sans un sou en poche et totalement accro du shopping. Voilà Lizzy Sullivan, 29 ans, une jeune femme incapable de garder un emploi et encore moins une relation amoureuse. Mais Lizzy en assez d’attendre que le bonheur lui tombe dessus. Elle décide donc de passer à l’action. Et réussit à se faire embaucher comme styliste pour une grande marque de chaussures en s’inventant un CV et des compétences qu’elle est très loin d’avoir. Après tout, un mensonge n’a jamais fait de mal à personne… A condition de ne pas confier ses secrets à n’importe qui, surtout pas à un collègue un peu trop séduisant. Des petits mensonges certes, mais de grands désastres en perspective…
 
Mon avis
 
 J'avais besoin de legereté et j'ai été servie ...

Nous suivons, les aventures de Lizzy (c'est le nom de mon chat; ça fait bizarre !!!) qui ment afin de décrocher un super boulot comme styliste. Et un mensonge en amène un autre et etc ... Ajouter à cela un collègue pas mal à regarder ... et du coup nous sommes embarqués dans une histoire qui donne le sourire vu les situtations concasses que les mensonges engendrent.
 
Lizzy est une jeune femme de 29 ans , prête à tout pour s'en sortir mais qui enchaine les boulots aussi vite que les mecs. Elle se décrit comme quelqu'un qui est dans la moyenne.

"Je suis dans la moyenne côté taille, pas moche, mais pas magnifique. J'ai toujours eu des résultats scolaires moyens. Bref ... Toujours dans la moyenne en tout. Je n'excelle en rien. Même pas en longévité dans le travail ..."
 
Mais, au fil des pages, on s'aperçoit très vite qu'elle est hors norme .... pour notre plus grand plaisir.
 
L'auteure a un style simple et fluide, mais très efficace et très addictif. C'est plein d'humour du début à la fin 
 
" - Lizzy, c'est Stephen.
- Salut, toi, dis-je en essayant de faire une voix sexy.
- Tu es malade? Ta voix est enrouée? dit-il, inquiet.
- Hum, non, j'avais un chat dans la gorge.
Raté pour le coté sexy, visiblement." 
 
Les chapitres sont courts, ce qui donne un certain rythme à la lecture. Du coup, ça se lit vite, au point qu'on en redemande une fois la dernière page tournée.
 
Souhait qui deviendra réalité; l'auteure a annoncé sur sa page facebook, la suite des aventures de Lizzy.
 
En bref, j'ai adoré cette lecture. C'est frais, c'est léger, c'est plein d'humour, c'est romantique. Une très bonne lecture pour l'été qui fait pas un très agréable moment de détente.
 
Merci à City Editions et à Flora de LP Conseils. 

jeudi 11 août 2016

Guillaume Prevost - Cantique de l'assassin




Policier


Une enquête de François-Claudius Simon
Tome 5


Edition Nil
2016
368 pages
20€


Version numérique : oui







Synopsis 

Printemps 1920. Un prêtre est retrouvé sauvagement assassiné au Sacré-Coeur, à Montmartre, le coeur arraché, affublé d'une croix et d'une couronne d'épines. Quelques jours plus tard, un deuxième prêtre est tué selon le même rituel macabre à Carcassonne.
Pour démasquer le meurtrier, c'est le secret de sa propre histoire que François-Claudius Simon, l'ancien orphelin devenu l'un des plus brillants policiers de sa génération, va devoir percer. Un secret douloureux qui va le plonger au coeur d'une des plus grandes affaires du début du XXe siècle : celle de l'abbé Saunière, petit curé de campagne devenu richissime après avoir découvert un inestimable trésor dans son église. Entre mythe et réalité, la nature de ce trésor fascine et divise aujourd'hui encore historiens, chercheurs et passionnés d'ésotérisme.
Sur les traces de la légende de l'abbé Saunière, l'une des plus sulfureuses de l'Église catholique, un suspense diaboliquement construit, digne du Da Vinci Code.

Mon avis

J'ai immédiatement été attirée par la couverture; le synopsis a fini de me convaincre de commencer ce livre. Cette lecture m'a permise de découvrir un auteur français et une série dont j'ignorais l'existence jusqu'à là.

Cantique de l'assassin est, en effet, le 5ème roman où apparait l'enquêteur François-Claudius Simon. Ne pas avoir lu les 4 précedents n'est pas génant en soi afin de suivre le déroulement de l'enquête, on arrive à comprendre l'histoire de François-Claudius car l'auteur revient sur certains évenements. Le petit bémol, c'est juste que l'on est un peu spoiler sur les tomes d'avant.

Revenons à cette histoire. Nous sommes plongés au coeur de Paris dans les années 20 au milieu d'une sordide affaire de meutres horribles qui va nous promener dans la France jusqu'à Reine-Le-Chateau. L'enquête est aussi bien menée qu'elle est mystèrieuse. L'avancé est jalonnée de rebondissement qui nous emmène toujours plus loin dans le mystère et vers le dénouement.

Le personnage de François-Claudius est tout simplement génial. Il est attachant grâce à son histoire personnelle qui n'a pas été toujours facile. Il est très pro dans son enquête. J'ai eu l'impression, à le suivre, d'être plongée au beau milieu d'un épisode des brigades du tigre.

Le style de l'auteur est facile à lire, sans fioriture. La lecture est super fluide. Les chapitres ne sont ni trop longs ni trop courts. L'auteur a l'art de happer le lecteur grâce aux rebondissements et révélations qu'il a semés au fil des pages. Et, du coup, on a du mal à poser le livre avant la fin.
A part la description des meurtres qui sont un peu horribles, il n'y a rien de trop choquant; ce qui fait de ce livre un bon policier comme j'aime en lire de temps en temps.

Comme je disais au début, ce livre m'a permise de découvrir un nouvel auteur et une nouvelle série. Et j'aimerai maintenant les retrouver dans les premières enquêtes de François-Claudius Simon, surtout que j'adore être plongée dans la France des années 20.

En bref, ce livre est un bon policier qui m'a fait passé un bon moment de lecture dont les rebondissements et révélations sont addictives au point que le livre devient inlachables. Je le recommande à tout amateur de ce genre.

Merci aux éditions Nil et à NetGalley pour ce partenariat.

dimanche 3 juillet 2016

Claire DeLille "Zia met son nez partout"




Chick-Lit



Edition EDB
2016
367 pages
15€



Version numérique : oui









Synopsis


Sherlock Holmes avait son violon.

Miss Marple, son tricot.
Kojak, sa sucette.
Zia, elle, peut se fier à son nez. Et quel nez !

Nastasia a le chic pour le mettre dans les histoires les plus croustillantes sur les stars et autres people. Elle alimente sa rubrique du Girls Only avec un soupçon d’humour, un zeste de vitriol et une pincée de sarcasme.
Jusqu’au jour où c’est elle qui défraie la chronique !
Eh oui, Zia, enquêter sur les dernières frasques d’une actrice et sur un homicide, ce n’est pas tout à fait la même chose. On ne s’improvise pas détective privé, ou alors, seulement si c’est en charmante compagnie...

Quand Bridget Jones rencontre Stéphanie Plum, 
la chick-lit se drape de mystère et nous entraîne dans une enquête déjantée !

Mon avis

Bridget Jones, je ne la connais qu'à travers le film. Stéphanie Plum, je ne l'ai jamais rencontrée. Par contre, j'ai croisé la route de Nastasia Lemézec. Et quelle rencontre !!!

La première chose qui m'a plu, c'est la couverture que j'ai trouvé très girly et originale.
Ensuite, avec les éditions EDB, je me suis dit que je passerai un bon moment et sur ce point je ne me suis pas trompée.

Revenons à Nastasia, surnommée Zia. Jeune femme journaliste, elle est bien dans sa tête et dans son corps malgré son appendice nasal

" Sauf qu'évidemment, je ne suis pas une héroïne de roman. Déjà, une héroïne n'aurait pas un pif comme le mien, à moins de s'appeler Cléopâtre "

Zia est vraiment unique dans son genre. En perpétuelle recherche de la petite histoire sur les peoples, elle a le chic de se mettre dans les situations les plus improbables, jusqu'à se retrouver au centre d'une affaire d'homicide. En découle une enquête que nous suivons à travers le regard de Zia, son franc-parler, ses réparties et son humour.

" Figure-toi que je dispose d'une machine hautement technologique chez moi. Ca s'appelle une miroir et je passe davant tous les matins. Je sais à quoi je ressemble, moi, c'est inscrit sur ma figure. Toi, tu n'as pas cette chance. Du coup, tu ne te rends pas compte de ce que tu es ... "

Au coté de Zia, on cotoie le génial Alex, son meilleur ami et collégue. Alex est aussi excellent dans son genre et toujours prêt à apporter son aide.

" Sacré Alex ! Egal à lui-même. Toujours prêt à se couper en quatre pour moi. Qu'il pense pouvoir se défendre avec un allume-gaz est peut-être un peu inquiètant, mais cela a le bon ton de me redonner le sourire "

A ce duo, s'ajoute Tristan, le lieutenant canon. Il est aussi pas mal dans son genre.

Juste un petit mot sur la grand-mère de Zia qui n'apparait que par les souvenirs de l'héroïne mais que je trouve très touchante dans les paroles qu'elle a pu dire à sa petite-fille. Une grand-mère géniale !

" Zia : tu es la seule responsable de ce que tu es et tu peux renvoyer l’image que tu veux de toi-même ! Le monde te verra comme tu te montreras, comme tu te comporteras et comme tu lui souriras. Pas la peine de te morfondre, de crier à l’injustice ou d’attendre un miracle quelconque. Prends-toi en main, ma petite-fille ! et vis sans te soucier de ce nez qui n’a de problématique que l’idée que l’on s’en fait. "

" Nastasia Gaïd Lemézec ! Quand cesseras-tu de t’apitoyer sur ton sort ? Ne t’ai-je pas enseigné à te battre ? À ne jamais renoncer ? À rester maîtresse de ton destin plutôt que le laisser te mener par le bout du nez ? Oui, j’ai bien dit nez ! Absolument ! Mets-toi un bon coup de pied aux fesses et sors-toi de cette histoire, nom d’une pipe en bois ! "

A propos de l'enquête, rien à dire. C'est très bien ficelé. A aucun moment, je me suis doutée du final avant d'avoir les révélations. Quand on croit que c'est du tout cuit, un petit rebondissement arrive et Hop! c'est reparti.

Que dire du style de l'auteure ? Il est très fluide, facile à lire, plein d'humour. Dans le récit il y a plein d'allusions et de référence à des choses qui nous parlent (à moins d'avoir passer les dernières vingt années dans une grotte en véritable ermite), en passant par 50 nuances de Grey, Derrick, Les aventures de Tintin, Agatha Christie ou Harry Potter

" Le commissaire prend en note la moindre de mes paroles. Cela a le don de me mettre mal à l’aise. L’image qui me vient est celle d’un des films d’Harry Potter où ce dernier répond à une journaliste munie d’une plume à Papote. J’avais trouvé cela très drôle, à l’époque. Aujourd’hui, j’aurais bien envie de me lever, de contourner le bureau et de vérifier ce qu’il écrit sur ce satané calepin. "

Et tout ça fait de ce livre un vrai page-turner. Une fois débuté, dur de pouvoir poser le livre tellement le roman est géniale.

En bref, un livre sans prise de tête. C'est frais, c'est prenant, c'est rempli d'humour. Les personnages sont géniaux et attachants. C'est vraiment de la chick-lit comme je l'aime. Ce livre m'a fait passer un excellent moment de lecture très divertissant.

Je remercie le site Babelio, les éditions EDB et Claire DeLille pour ce partenariat.

L'avis du club de lecture :

L'avis des Copinautes

samedi 28 mai 2016

Cédric Bannel "BAAD"






Thriller

Edition La Bête Noire
2016
480 pages
21€50

Version numérique : oui











Synopsis



Barbarie

Des jolies petites filles, vêtues de tenues d'apparat, apprêtées pour des noces de sang.

Abomination
Deux femmes, deux mères. À Kaboul, Nahid se bat pour empêcher le mariage de sa fille, dix ans, avec un riche Occidental. À Paris, les enfants de Nicole, ex-agent des services secrets, ont été enlevés. Pour les récupérer, elle doit retrouver un chimiste en fuite, inventeur d'une nouvelle drogue de synthèse.

Affrontement
Il se croit protégé par ses réseaux et sa fortune, par l'impunité qui règne en Afghanistan. Mais il reste encore dans ce pays des policiers déterminés à rendre la justice, comme l'incorruptible chef de la brigade criminelle, le qomaandaan Kandar.

Déflagration
Nicole et Nahid aiguisent leurs armes. Pour triompher, elles mentiront, tortureront et tueront. Car une mère aimante est une lionne qui peut se faire bourreau.

Mon avis

Trois premières avec ce livre : 1er livre de la Bête Noire; 1er livre de cédric Bannel; 1ère rencontre avec Oussama Kandar ... et ce fut un réel plaisir.


A la lecture du synopsis, je me suis dit que ce livre allait m'embarquer dans un pays que j'ai déjà rencontré dans "La perle et la coquille" de Nadia Hashimi, je ne me suis pas trompée. En effet, Cédric Bannel nous emmène avec lui et ses personnages en Afghanistan. A travers ses écrits, on sent bien le fait qu'il connait les lieux, les us et coutumes et surtout de quoi il parle. On ressort de ce livre avec un autre regard que celui des journaux télévisés et autres sur ce pays. L'auteur arrive à expliquer certaines choses sans jugement ni longueur. Il utilise même des expressions arabes dans son texte. Et tout ceci nous plonge réellement dans l'histoire. Et ce fut, du coup, un réel dépaysement.

Nous suivons alternativement mais de façon aléatoire,
 * Oussama Kandar, un flic afghan (déjà rencontré dans "L'homme de Kaboul") qu'il fallait penser à inventer car il est d'une droiture exceptionnelle pour ce pays où corruption et trafic font légion; il sait néanmoins s'autoriser certaines choses afin d'arriver à faire gagner la justice et pour cela il est remarquable. Le seul petit détail qui m'a génée avec lui, c'est qu'il demande pardon à son dieu quand il fait quelquechose de baad, mais c'est juste un détail minime par rapport à d'autres choses décrites dans ce livre, qui me révoltent plus; et ça ne m'a pas empéchée de l'apprécier.
 * Nicole Laguna, ancienne flic française qui est de la même trempe que Oussama (la réligion en moins). Afin de sauver les siens, elle va aller jusqu'à dépasser certaines limites légales mais toujours avec un seul objectif en tête. Je l'ai beaucoup apprécié aussi et aimé la suivre.
 * Beaucoup d'autres personnages interviennent dans ce roman. Mais, pas d'inquiétude : à la fin, l'auteur a eu la riche idée d'inclure un glossaire de ceux-ci et je l'en remercie car ça aide vraiment à s'y retrouver, surtout pour la partie afghanne où les noms sont quelque peu impronnonçables et ce ressemble.

L'histoire en elle-même est un thriller qui vous m'a prise aux tripes et dès le début car nous sommes, dès les premières pages, plongé dans le sordide du roman. Nous suivons, comme je l'ai dit plus haut, alternativement mais aléatoirement les enquêtes d'Oussama et de Nicole pour, au final, comme on peut s'en douter, se retrouve à un moment donné. Les deux enquêtes sont rythmées par un compte à rebours : le livre se déroule sur 10 jours, 10 longues journée-chapitres (mais chaque journée est découpée aussi donc si vous êtes comme moi qui n'aime pas m'arrêter n'importe où dans un livre et qui lit même si j'ai peu de temps, ç'est bon, vous pouvez vous engager dans ce roman), 10 jours que l'on ne voit pas passer tant le rythme est soutenu d'un bout à l'autre.

Le style de l'auteur est fluide et abordable par tout à chacun. Pas de temps morts, pas de longueur, tout à de l'importance, rien n'est laissé au hasard. Ce n'est que 480 pages de rebondissements jusqu'au bout sans rallentissement.

Personnellement, je n'ai pas lu l'autre livre où nous rencontrons Oussama et son équipe mais ça ne m'a pas génée pour les suivre car c'est une tout autre enquête et, vu que les personnages sont bien décrits, ils ne m'ont pas paru étrangers et j'ai même eu l'impression qu'il ne me manquait pas du tout un peu de leur histoire.

En bref, ce livre est un bon thriller qui m'a happée dès le début, sans me laisser souffler jusqu'à la fin (pas de temps morts), qui m'a dépaysée (L'Afghanistan), qui m'a tenu en haleine (multiples rebondissements).
Ce fut aussi ma première rencontre avec Cédric Bannel, un auteur français que je vais suivre et que j'ai très envie de retrouver dans d'autres livres.

Merci à La Bête Noire et à Netgalley pour ce partenariat.


Quelques citations qui m'ont marquée

" En Afghanistan, comme dans beaucoup de pays musulmans traditionalistes, les femmes n'avaient souvent pas le droit de sortir de chez elles les jours d'enterrement. C'est la raison pour laquelle les victimes féminines de violences étaient enterrées à la va-vite, sans cérémonie, surtout si elles avaient subi un viol, devenant ainsi sujets de honte pour leur famille. Oussama ne parvenait pas à s'habituer à cette froide comptabilité familiale, qui ajoutait l'abandon à la mort. "


" Chez les campagnards les moins évolués, une femme qui ne donnait pas d'héritier mâle à son mari devenait presque toujours la cible de moqueries dans tout le cercle familial. Un ventre fertile de bonne qualité devait produire des garçons pour pérenniser le clan, c'était ainsi. Ne pas avoir engendré de Male etait le signe d'une faiblesse de constitution. Ou, plus grave, d'une punition d'Allah. Les belles-mères de telles femmes leur faisaient subir mille tourments, de même que l'entourage et les voisins. S'il arrivait, néanmoins et par malheur, que les maris soient eux-mêmes ridiculisé pour la pauvreté supposée de leur semence, inapte à produire un héritier, la situation était encore pire : ils se vengeaient parfois en assassinant leur épouse à l'occasion d'"accidents" domestiques. Un peu d'alcool à brûler sur la burqa, une allumette, et le problème de ventre mal reproducteur disparaissait dans un grand brasier. Plusieurs milliers de femmes mouraient ainsi en Afghanistan. Chaque année. "


" Oussama était au courant du développement de ces campagnes hostiles au progrès médical dans les villages reculés, mais il ignorait qu'elles avaient déjà atteint Kaboul. C'était une preuve supplémentaire de l'emprise de plus en plus sournoise des talibans sur le pays qui se révélait de multiples, et souvent absurdes, manières. Les talibans refusaient ainsi les rasoirs et le papier toilette car le Coran n'en faisait mention nulle part, mais ils utilisaient sans vergogne explosifs, fusils d'assaut et missiles modernes. Ils critiquaient la liberté d'expression tout en inondant Internet de leurs vidéos afin de diffuser le plus largement possible leur propagande anti-occidentale. C'était kafkaïen et incompréhensible. "

Ils s'installèrent dans le salon. Le vieil homme enleva ses chaussures, dévoilant un pied noir et crevassé, rongé par une infection. Le taliban ne s'en offusqua pas : dans ces contrées, les habitants étaient habitués aux odeurs corporelles fortes comme aux problèmes cutanés. Lui-même souffrait d'éruptions de boutons à l'aine qui lui faisaient endurer le martyre, en dépit de ses prières répétées. Une simple crème antibiotique eût suffi à résoudre le problème en huit jours mais presque aucun médicament ne parvenait dans ce coin perdu. Dans le cas contraire, les talibans les plus obtus les écrasaient avec des pierres au motif qu'ils contenaient du porc, de l'alcool ou autres produits haram. Comme personne ne devait l'ignorer, la médecine moderne était un complot des Juifs et des nazaréens pour asservir les vrais croyants. "

De ce passé riche et multiculturel, les talibans avaient voulu faire table rase. Ils avaient échoués : de tout le pays, des volontaires venaient aider à la reconstruction du site - Pachtouns, Tadjiks, Ouzbeks, Baloutches... un même peuple, toutes les ethnies confondues, uni dans la volonté de reconstruire ce précieux morceau de culture issu de leur passé commun. Un morceau de culture qui symbolisait la paix, le respect, tout ce que le pays voulait redevenir. "

" S'allier à un petit Satan lorsqu'on veut en détruire un grand, n'est-ce pas la base de toute politique internationale? "

lundi 9 mai 2016

Sophie Jomain "Quand la nuit devient jour"




Contemporaine

Editions Pygmalion
2016
238 pages
16€

Format numérique : oui



Synopsis


On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.

La dépression.
Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.
Le 6 avril 2016.
Par euthanasie volontaire assistée.



Mon Avis

L'écriture de Sophie Jomain, je la connais à travers ses romances contemporaines Cherche Jeune Femme Avisée et D'un Commun Accord et ses séries fantastiques Les étoiles de Noss Head et Felicity Atcock. Et jusqu'à maintenant, elle a toujours réussi à me conquerir.

Mais, alors, là, pour le coup, elle a réussi à plus que me conquérir, elle m'a mise sur le cul (excusez-moi l'expression), j'ai pris une énorme claque à la lecture de cette histoire.

A la lecture de synopsis, on comprend immédiatement que le sujet n'est pas facile. On prepare les mouchoirs car on se doute que ne pas verser une larme va être dur. On se prepare psychologiquement et on attaque la lecture. Autant vous prevenir, prévoir du temps car une fois commencer, ce livre est inlachable.

On suit le cheminement de Camille qui nous explique le pourquoi de sa décision dans la première partie et ensuite son parcours juqu'à la date fatidique.


L'auteure a réussi à se mettre vraiment dans la peau de Camille.

Le récit du début est impressionnant de vérité; il est juste, les sentiments exprimés sont superbement transcris ainsi que le mal-être de cette jeune fille. On ressent tout le poids que la socièté a malheureusement exercé dans sa prise de décision. La descente dans la dépression est criante de vérité et racontée avec des mots tellement justes sans que ça soit larmoyant. On arrive du coup à la comprendre, bien que l'on puisse partir avec des a priori au début de l'histoire.

Dans la deuxième partie, on suit Camille dans l'établissement qu'elle a choisi où elle est entourée de personnes formidables qui vont l'aider jusqu'à la fameuse date. Il y a déjà le psychiatre (Et quel psychiatre, un amour celui-là !!!) et ses méthodes qui sortent de l'ordinaire. Ensuite, il y a Brigitte, une femme adorable, prévenante et attachante. En dehors de la clinique, il y a les parents de Camille, ces pauvres gens qui ne comprennent pas la décision de leur fille et qui ont réussi à m'émouvoir avec leur réactions.

Le tout est ecrit dans un style très fluide. A aucun moment, le récit devient lourd malgré le sujet choisi. L'auteur a réussi (malgrè ses craintes) à ne pas tomber dans le mélodrame, le larmoyant; elle a réussi haut la main cette épreuve et il aurait vraiment été dommage que ce livre ne voit pas le jour. En bref, Sophie Jomain change ces récits en pure or et ce n'est que du bonheur de les décourvrir et celui-là encore plus que les autres.

Ce livre fait 238 pages mais c'est 238 pages d'amour, de compréhension, d'amitié, d'entraide, de ..... je ne trouve même plus de mots assez forts pour exprimer ce que j'ai ressenti. A plusieurs reprise, ma gorge s'est serrée, mes yeux m'ont brulée. Je n'ai pas pu lacher que très difficilement ce livre avant la fin, c'est un vrai page-turner. Et cette fin, elle n'aurait pas pu être autrement !!!


Merci Sophie pour ces 238 pages de pures sentiments.
Merci d'avoir écrit cette histoire qui m'a fait réfléchir sur certaines choses.

Vous l'aurez surement compris
cette lecture est un énorme coup de coeur


Laissez tomber votre lecture en cours et jettez-vous dessus.


Pour vous convaincre encore plus:
Coup de coeur chez ma copine aussi


La petite citation retenue 

" ... et j'avais enfin compris qu'il était temps de me prendre en main, qu'inverser la vapeur ne dépendait que de moi, car alourdi par la mesestime de soi, l'humain ralentit. Les doutes le font stagner. La peur, reculer "

jeudi 21 avril 2016

Alyson Noël "Beautiful Idols, saison 1 : Rivalité"



Chick Lit Young Adult

Titre original :
Unrivaled

Série en 3 saisons

Editions
Mosaïc
11 mai 2016
406 pages
15€90


Livre numérique :
oui







Synopsis

Tout le monde veut devenir quelqu’un.


Layla Harrison n’en peut plus de flemmarder sur la plage. Elle rêve de devenir reporter et de décrocher des scoops. Aster Amirpour arracherait bien les yeux du prochain directeur de casting qui lui dira encore: « On cherche des métis, mais pas ton genre ». Tommy Phillips rêve de s’offrir une guitare à douze cordes et de prendre sa revanche sur son père , un roi des nuits hollywoodiennes qui l’a abandonné.

Madison Brooks, elle, a pris son destin en mains. Depuis longtemps. Elle est la star montante la plus glam de Hollywood. Son nom est sur toutes les lèvres et elle n’a pas eu besoin de faire grand-chose pour ça. Juste cacher son passé et chausser des Louboutin.

Mais Layla, Aster et Tommy entrent dans la compétition.

Sur l’invitation d’un VIP du monde de la nuit californienne, ils vont concourir pour devenir la nouvelle star du Clubbing. Aventure ou cauchemar ?

Alors que leurs rêves commencent à peine à scintiller et à percer le smog de L.A…. Madison Brooks disparaît. Ils sont tous soupçonnés. Est-ce le prix à payer pour leurs espoirs et leurs mensonges?




Mon avis

Alyson Noël, je connaissais sa plume à travers la série Eternels. Ce fut avec plaisir que je l'ai retrouvé à travers ce livre.

Dès le début, nous sommes embarqués à Los Angeles et plongés dans le monde impitoyable des stars. En effet, l'histoire se passe dans la sphère people avec ses paillettes, ses frasques et ses faux-semblant où tout est "paraître" mais tronqué.

Au niveau des personnages que l'on apprend à connaître dès les premiers chapitres, nous en suivons essentiellement 5, tous différents et venant d'un milieu différents. Layla rêve de journalisme et tente sa chance, contre l'avis de son petit ami, au concours pour pouvoir payer les études. Elle m'a un peu agacée et j'ai au du mal à la comprendre; je ne sais à quel jeu elle joue. Aster, la petite fille riche, rêve de célebrité et veut se faire un nom. Je l'aurais baffée plus d'une fois et, d'un autre coté, elle sait se faire aimer. Tommy rêve de musique et de se faire connaitre. Il est adorable dans sa quête spéciale (je vous laisse découvrir laquelle le 11 mai). Madison, star glamour, cache un secret bien conservé. J'aimerai bien connaitre ce qu'elle dissimule. Ryan veut garder sa place de beau gosse d'Hollywood. Il est difficile à cerner. En bref, 5 personnes très différents qui veulent célebrité, reconnaissance et argent, avec des qualités et des défauts (pour certains plus que d'autres) qui se retrouvent autour d'un concours dans le mileu de la nuit.

Toute l'histoire se déroule dans ce monde où on n'arrive pas à discerner le vrai du faux, le réel de la comédie, dans un monde où tout parait calculer et surfait. D'un coté, c'est agaçant mais de l'autre, c'est addictif, voire très addictif. Tout le long du livre, ça a été : "Ok, un truc positif. Mais ça cache quoi?" ou "Ah, voilà ça s'arrange. Mais c'est quoi ce truc !".
Ce roman pose très bien le décor et les personnages mais, en même temps, il nous livre une vrai histoire avec des rebondissements, des mystères (surtout un !) et une intrigue. Pour une partie, nous avons une fin mais pour une autre, un incroyable rebondissement et un superbe cliffhanger. Et, là, on a envie d'hurler en se disant que c'est inhumain de finir comme ça, que ce n'est pas normal de nous laisser comme ça. Un seule phrase vient alors à l'esprit: c'est quand la suite ???

Le style de l'auteur est très fluide et addictif. Les chapitres sont courts, ce qui fait que ce livre un vrai page-turner et se lit vite.

Une playlist originale accompagne ce premier tome. Original pas dans le choix des chansons qui collent bien à l'ambiance du livre et au milieu dans lequel évolue les personnages. Mais original dans la manière dans laquelle cette playlist est intégrée au roman. Personnellement, je l'ai compris au chapitre 21, ma fille de 14 ans a trouvé, elle, dès le chapitre 8. Je n'en dirai pas plus .....

En conclusion, Rivalité est addictif à souhait avec rebondissements, intrigues et personnages qui vous agacent. J'ai passé un excellent moment avec ce nouveau roman d'Alyson Noël qui a su m'embarquer avec elle jusqu'à Hollywood et L.A. dans un mileu où tout peut arriver.


Merci à Christel et aux éditions Mosaic pour ce partenariat.




mardi 12 avril 2016

Zoë Beck - Fake! Fake! Fake!


Jeunesse

Titre original
Edvard, mein Leben, meine Geheimnisse

1ère édition
2012

Edition Française
Edition Milan
2016
218 pages
12€50

Format numérique
non



Synopsis


Un prénom pourri, des chaussures taille 49, pas un poil sur le torse et des parents bobos artistes : Edvard, 14 ans, est mal parti pour séduire Constance. D'autant qu'au collège, Henk et sa bande de gros bras ne le lâchent pas. Alors, sur Facebook, Edvard devient Jason, Américain en voyage scolaire. Jason, le double rêvé et parfait... Constance mord à l'hameçon. De mensonge en mensonge, les demandes d'amis explosent, et la machine s'emballe...

Mon avis

Je tiens, pour commencer, à remercier Babelio et les éditions Milan.

Ce livre m'intrigait et je fus contente de pouvoir le lire, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il contient.

Edvard nous relate un épisode de sa vie sous forme d'un journal intime et çe n'est pas si mal que ça à découvrir.

Le langage est certe adolescent mais ce n'est pas génant car le style reste correct et se lit facilement.

A travers l'histoire d'Edvard et de ses déboires d'adolescent, l'auteure met en garde, sans moraliser et avec beaucoup de tact, contre les dangers d'internet et des réseaux sociaux. Pour ce point, la jeunesse actuelle, qui est très connectée, devrait lire ce petit roman; cette lecture peut remplacer n'importe quel discours d'adulte.

J'ai beaucoup apprécié le tournant que prend l'histoire, surtout le coté amitié et entraide. Le personnage d'Edvard est attachant et apporte une certaine fraicheur et de l'humour au récit.

La plume de l'auteure est très fluide et le livre se lit très rapidement. Au fil des pages, on continue car on veux savoir quelle tournure cela va prendre, bien qu'on le devine à un moment donné.

En bref, une belle histoire d'amitié et d'entraide, relatée sous la forme d'un journal intime tenu par un adolescent avec beaucoup d'humour et de simplicité, qui est aussi une mise en garde contre les dangers des réseaux sociaux.

   

lundi 4 avril 2016

Checkpoint Lecture - 1er trimestre 2016


Vous avez dû vous en rendre compte,
j'ai laissé un peu tombé le blog depuis la fin de l'année dernière.

Manque de temps, manque d'envie,
besoin de faire autre chose, besoin de changement .....

Voilà quelques raisons qui ont fait que.

L'année 2016 a déjà vu un trimestre passer.
Je me suis donc dit qu'il était donc opportun
de faire un point sur mes lectures de ces 3 derniers mois.

J'ai lu 11 livres, 3 mangas et 1 bande-dessinée.

Mon avis ICI

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge.
J'ai trouvé très intéressant de découvrir le conte d'origine de La Reine des Neiges. Plus sombre que ce que l'on peut connaitre au travers du dessin animé Disney, j'ai eu un peu de mal au début avec la plume d'Anderson mais au fil des pages, je suis entrée dans le conte que j'ai apprécié. Les autres contes de ce recueil sont tout aussi intéressants à découvrir ou redécouvrir.

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge.
J'ai enfin lu ce livre dont j'ai tant entendu parlé et qui fut le coup de coeur de mes copines du club des livrophages. J'ai dévoré les pages qui se sont tournées toutes seules. J'ai adoré le décor de l'histoire, j'ai adoré les personnages (surtout Jackson ...... Ahhhhhh, Jackson, à bouffer ce mec !!!), j'ai adoré la romance, certe commune et bien digne d'un téléfilm de noël, mais qui fait du bien, qui fait rever, qui nous rechauffe le coeur. Et que demandé de plus à une romance en cette période d'hiver. Un conseil : vous n'avez pas encore lu ce livre, vous aimez la romance, alors foncez.

Je n'ai pas lu le roman éponyme, mais j'ai voulu découvrir cette bande dessinée. J'adore déjà les dessins et leur couleur pastel et toute douce. L'histoire est sympa aussi à suivre. Maintenant, une chose qui est sûr, je veux la suite.

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge.

J'ai passé un bon moment de lecture. Bien que l'on sache forcément comment le livre va se finir, on n'a pas envie de le fermer avant d'arriver à la fin tellement l'histoire est prenante et addictive. Ce fut un réel plaisir de retrouver l'écriture de Mary Higgins Clark.



On retrouve dans ce livre tous les ingrédients qui font une belle romance contemporaine avec une pointe de Pretty Woman transposé dans le mileu de la musique. Les personnages sont attachants, les situations cocasses, les rebondissements agaçants. En bref, bien que la romance ne sorte pas des sentiers battus, j'ai beaucoup aimé ce livre et je lirai la suite sans aucune hésitation.

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge.
Un très beau objet-livre avec de belles illustrations. Une adaptation magnifique du conte d'Anderson.

Mon premier livre de Nora Roberts. j'ai été très surprise de l'époque à laquelle se passe cette histoire. Comme je ne m'y attendais pas, cela m'a destabilisé mais après quelques pages, lire ce roman fut un véritable bon moment de lecture. Eve Dallas est géniale dans son genre, Connors est à croquer. L'enquête est magnifiquement menée et jusqu'au bout nous tient en haleine. de rebondissement en rebondissement, Nora Roberts joue avec nos nerfs et j'adore ça.

Mon avis ICI

Mon avis ICI

LC avec Les Book'in'osaure
J'ai commencé enfin cette saga dont j'attendais parlé depuis tant de temps. Je l'ai lu avec une petite appréhension, vu que je sortais complètement de ma zone de confort (la Fantasy n'est pas mon truc et je fuis ce genre en général). Et, oh surprise !!! j'ai beaucoup aimé suivre les aventures d'Ewilan. J'ai completement été happé dans l'univers que Pierre Bottero a créé. Son stye d'écriture est super fluide et très agréable à lire. Je recommande cette lecture aux jeunes et moins jeunes.

Service Presse avec Milan et Babelio
Mon avis ICI

Collection très sympathique qui permet de se mettre petit à petit à l'anglais. Le debut est en francais, au fur et à mesure des dialogue anglais sont introduit poufinir avec un chapitre completement en anglais. Idéal pour quelqu'un qui part de zero et pour les plus jeunes, comme moi. Je me suis bien amusée et est été très surprise de comprendre le dernier chapitre sans souci.

vendredi 25 mars 2016

Takahiro Arai "Les misérables" version manga - volume 1 à 4

Manga Seinen

Version papier
Editions Kurokawa

Version numérique
Editions 12-21

Synopsis du volume 1

Jean Valjean soutient depuis toujours sa sœur et ses 7 enfants. Il essaie de gagner de l'argent et de les nourrir comme il peut en élaguant des arbres. Mais l'hiver arrivé, il n'a plus de travail. Après avoir vendu le pistolet de son défunt père, il ne peut même plus braconner et se trouve obligé de voler du pain pour les empêcher de mourir de faim. Malheureusement, il se fait arrêter. Sorti de prison après 19 ans d'incarcération, c'est un homme changé, un rebut de la société qui n'a plus foi en rien. Après s'être fait rejeter de toutes les auberges et tous les villages sur son passage, il trouve refuge chez l'évêque Bienvenu, un homme d'église au cœur bon, qui ne vit que pour aider son prochain... Commence alors pour Jean Valjean, l'ancien forçat, une nouvelle vie.

Mon avis

Je tiens pour commencer à remercier les éditions 12-21 pour ce partenariat numérique.

"Les Misérables" de Victor Hugo, tout le monde connait mais tout le monde ne l'a pas lu entièrement. Et justement, je fais partie de ces personnes. Et oui, je n'ai jamais lu cette oeuvre de la littérature française en entière. J'ai lu des extraits, des éditions allégées; j'ai vu nombre d'adaptations cinématographiques et TV.

En feuilletant le catalogue de mon partenaire 12-21, je suis tombée, on peut le dire, par hasard, sur cette série de manga et j'ai voulu tenter l'experience.

On commence l'aventure avec Jean Valjean, ensuite nous faisons connaissance de Fantine et de sa fille Cosette pour finir dans le volume 4 avec Marius.

L'histoire suit celle de l'oeuvre originale et heureusement, vous me direz.

La mise en dessins et en dialogue est juste géniale. On ressent à merveille l'ambiance de l'histoire, la douleur des certains moments, le bonheur d'autres instants.

A travers les graphismes, sans aucun problème, je me suis attachée aux personnages qui sont très touchants (sauf les aubergistes, bien sûr !)

Dans chaque volume, au début et à la fin, se trouvent des dessins aquarelles très beaux.

Chaque volume comptent environ 200 pages mais je ne les ai pas vu defiler au point qu'arrivée à la fin du 4, j'ai pesté car je veux la suite (elle est prevu pour l'été 2016).

En conclusion, je trouve très originale, agréable et très actuelle la mise en manga des oeuvres classiques. Je conseille à tous de découvrir ou redécouvrir cette épopée par ce biais.

Personnellement, j'ai adoré découvrir l'histoire de Victor Hugo sous la "plume" de Takahiro Arai et lirai la suite sans hésitation.